Voici un extrait du procès verbal qui a été établi:

« …Nous avons trouvé dans la dite sacristie une longue caisse en forme de cercueil, dans lequel avons trouvé un corps avec tous ses membres attachés et tenant l’un à l’autre par leurs jointures naturelles ayant la peau étendue et molle en plusieurs endroits à l’attouchement… »

1680: Visite des représentants de l’ordre de Malte… et on ouvre à nouveau le cercueil ! Nouveau constat de conservation du corps.

Entre temps, à Pibrac, les miracles continuent et sont consignés.

1700: Jacques de Lespinasse, avocat au parlement de Toulouse, mandaté par les habitants de Pibrac, s’occupe d’exiger de l’Abbé Morel, chargé de l’enquête par Mgr de Colbert de tenir ses engagements.

L’Abbé Morel demande a des chirurgiens d’examiner le corps de Germaine, voici un extrait de leur rapport:

«… Ce jour d’hui, le 18 janvier 1700, dans la sacristie de l’église paroissiale du lieu de Pibrac, nous, Jean de Lacaze de la Gliziole et Pierre Marquet, maîtres chirurgiens, nous avons fait ouvrir la bière où est le corps de Germaine Cousin; l’avons trouvé tout entier, ayant tous ses membres tenant l’un à l’autre par leurs jointures naturelles… »