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IL ETAIT UNE FOIS LA PETITE BERGERE ET MOI !


Originaire de Rouen, la ville aux cent clochers, la ville où fut brûlée Jeanne d’Arc, la ville de Victor Hugo… « D’ailleurs ici, que puis-je écrire après Victor Hugo ? Lui qui a tout écrit ! ». Sans parents, j’ai vécu dans la misère, l’isolement de la misère affective et dans la maladie, atteinte vers l’âge de 4 ans d’une tuberculose.

J’ai fréquenté très peu d’années l’école, seulement durant 5 ans (de 8 à 13 ans et demi). Ma marraine que j’ai peu connue s’appelait GERMAINE.


Une sainte en cachait une autre.


Tout a commencé vers le 25 novembre 2009 où le hasard, non le destin, m’a fait rencontrer Jacques pour la fête de Sainte Catherine.

Jacques me donne le plus humblement du monde son témoignage de ce qui s’est passé entre lui et sainte Germaine. Bien que j’ai lu la bible il y a longtemps suite à un chagrin, je me suis dit qu’il n’y avait pas de hasard ! Par manque de temps car très occupée par mon travail qui est si prenant, je n’allais pas à la messe tous les dimanches.


Mais le Seigneur avait programmé son heure !


Et son heure m’attendait !


C’est alors qu’eut lieu la rencontre avec Jacques pour la Sainte Catherine, puis Nadine, son épouse.

Je leur ai parlé de mon amie Maria (40 ans) pratiquement devenue aveugle suite à une maladie et, qui depuis un an souffrait d’une irritation aux yeux, ce qui l’empêchait même de dormir.

Nadine et Jacques ont déployé des trésors de gentillesse pour elle, ils nous ont reçues avec un grand cœur.

Ils ont prié sainte Germaine et Maria a perçu une amélioration, ses yeux ne la brûlaient plus. Maria pourtant soulagée de ses brûlures n’a pas tenu à faire le pèlerinage celui de juin 2010.

Un jour peut-être le fera-t-elle ?


C’est par la suite en novembre 2009 que Nadine et Jacques nous ont fait connaître la maison natale de sainte Germaine.

Même une athée peut y venir partager ce sentiment noble qu’est la sérénité que l’on éprouve en ce lieu.


J’y vais souvent m’y recueillir et je remercie sainte Germaine qui me permet de m’y retrouver (moi qui m’égare si souvent).

Lorsque je sors de là, j’aurais envie de saluer tout le monde autour de moi et de leur souhaiter la paix !

  

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